"The Story of a Donkey": Comparative Analysis of the Cultural Elements of His Four Turkish Translations


Tokalak Baltacı F.

Turkish Studies, no.Volume 15- Issue 1, pp.443-462, 2020 (Peer-Reviewed Journal)

  • Publication Type: Article / Article
  • Publication Date: 2020
  • Doi Number: 10.29228/turkishstudies.40423
  • Journal Name: Turkish Studies
  • Journal Indexes: TR DİZİN (ULAKBİM)
  • Page Numbers: pp.443-462
  • Hacettepe University Affiliated: Yes

Abstract

The field of translation of children's literature requires more special work than others. Since it is the child reader that is at stake, it is undeniable that this task requires much more attention and care. In this work, the four Turkish translations (1940, 1948, 1959, 2006) of one of the popular works, "The story of a Donkey", by the Countess of Ségur, a prosperous and popular writer of children's literature, have been selected among the other translations called (considered) adaptation on our part. While focusing on the importance of the translator's attitude during the translation process, the target-oriented approach (Riita Oittinen, Emer O’Sullivan, Toury) considered quite popular lately is criticized from the point of view of the literary, educational role of translation having children as the reader of the foreign culture. Using the classification of Göte Klingberg, E. Benveniste and the classification of Grit and Holmes, toponyms, anthroponyms and cultural elements (food, clothing, religion, money, hours, measurements) were analyzed according to the strategy of domestication and foreignization of Venuti. Several findings are made based on the language which differs from one translation to another reflecting the effects of their time according to Toury's theory. Always supporting the contribution of a work in a child's life (no matter what kind, an original work developing one’s knowledge of one’s own culture or a translation developing one’s knowledge of a foreign culture), this source of richness, the foreign work, cannot be transmitted other than by adopting a faithful, source-oriented approach as much as possible in a translation of children's literature.

 Le domaine de la traduction de la littérature de jeunesse exige un travail particulier car c’est de l’enfant lecteur dont il est question. Raison pour laquelle, dans ce travail, les quatre traductions en turc (1940, 1948, 1959, 2006) de l’une des œuvres populaires, “Les mémoires d’un Âne”, de la Comtesse de Ségur, écrivain prospère et populaire de la littérature de jeunesse ont été sélectionnées parmi les autres traductions considérées plutôt comme des adaptations de notre part. Tout en se focalisant sur l’importance de l’attitude du traducteur pendant le processus de traduction, l’approche cibliste, (Riita Oittinen, Emer O’Sullivan, Toury) considérant qu’elle est assez populaire ces derniers temps, est critiquée du point de vue du rôle littéraire et éducatif que la traduction peut avoir auprès de l’enfant lecteur. En se servant de la classification de Göte Klingberg, E. Benveniste et la classification de Grit et Holmes, les toponymes, les anthroponymes et les éléments culturels (la nourriture, les vêtements, la religion, l’argent, les heures, les mesures) ont été analysés d’après la stratégie de domestication et de foreignisation de Venuti. Plusieurs constats ksont établis à partir de la langue qui diffère d’une traduction à l’autre reflétant les effets de leur époque d’après la théorie de Toury. Soutenant toujours la contribution d’une œuvre dans la vie d’un enfant (peu importe que ce soit une œuvre originale, développant ses connaissances de sa propre culture ou une traduction développant ses connaissances d’une culture étrangère), cette source de richesse, l’œuvre étrangère, ne peut se transmettre autrement qu’en une approche fidèle, sourcière dans la mesure du possible dans une traduction de littérature jeunesse. Mots Clés : Traduction de Littérature Jeunesse, Cibliste, Sourcier, Domestication, Foreignisation, Éléments Culturels